le blog musical de Paulibre

Les prémices du précipice: quand on se voit couler, que rien de bon n'est en présage quand on ne voit plus de raison d'etre sage quand on se voit couler tout est insensé, mon regard est fixe et tout est flou, les premices du precipice sont partout, j'entends la meme note j'ai envie de respirer l'eau, je me sens très sotte, j'ai mi la barre trop haut. Comment se supporter je ne suis pas quelqu'un de bien comment accepter mes pechés je m'en veux putain tellement je suis vide tellement je souffre je touche du doigt les préludes du gouffre. je voudrais enfoncer ma tete dans le sol. j'en ai marre d'attendre et je me dégoute, j'en ai marre d'etre molle et toujours dans le doute. je me suis totalement fourvoyée: est ce qu'on peut se reprocher d'avoir changé?

Si c'était possible je ferais de mon corps l'Oeuvre de ma vie
ce n'est pas descriptible à quel point j'ai envie
de passer tant de temps à peindre mes formes
si minces et généreuses, la douceur les ornent
je voudrais choisir chaque détail
et qu'à mes yeux il n'y ai plus la moindre faille
jusqu'aux petits pieds délicats, je ferais de tous mes pas
des volutes de charme, spirales d'étourdissement,
à faire tourner la tete du moindre soupirant
un geste, un sourire, avec désinvolture
une beauté qui n'a nul besoin de parure
la Méduse, c'est moi.
chaque boucle est semblable aux serpents
et c'est malgré moi que l'on s'éprend
car je n'ai d'yeux que pour toi,
Toi qui ne voit plus que Moi.

Pour ceux qui ne connaissent pas La Méduse, cliquez ici.